Activités

Chers amis,
Notre Assemblée générale annuelle se tiendra le samedi 1er juillet 2023 à partir de 10 h 15 dans les locaux de la ferme-auberge l’Olivette, lieu agri-culturel proche de la Montagne de la Clape, Hameau de Langel (RD 31)  11110 Armissan. Tél 04 68 27 17 22. Pour l’itinéraire, si vous êtes vraiment perdu : 06 31 77 05 39. Nous pourrons y prendre notre repas, au prix de 25 € (entrée + plat + dessert + vin + café). Menu élaboré avec les produits du domaine, cultivés et élevés dans le plus grand respect de la nature (voir le site https://olivettedelangel.fr/). Notre hôte est proche de la Confédération paysanne et de divers mouvements sociaux ; et il connaît le Maitron !
Merci de vous inscrire pour ce repas le plus rapidement possible, et en tout cas avant le 28 juin,  par mail, ou par lettre, à mon adresse de Béziers. S’il vous est impossible de venir, merci d’adresser une procuration (bas de page) à André Balent ou à moi-même.

Ordre du Jour
1/ Bilan moral et bilan financier présentés par R. Vassakos et A. Balent
2/ Renouvellement du Bureau
3/ Notre bulletin, Le Midi Rouge
4/ Notre grave problème actuel : le devenir du Maitron national en question.
5/ Questions diverses. N’hésitez pas à poser les vôtres


Pour le bureau : Hélène CHAUBIN

Compte-rendu de l’Assemblée Générale
de l’Association Maitron Languedoc-Roussillon, du 1er juillet 2023


Présents : André BALENT, Jean-Yves BARBIER, Hélène CHAUBIN, Pierre CHEVALIER, Geneviève MÉDAN, Jean MÉDAN, Jean-Claude RICHARD, Miquèl RUQUET, Pierre SCHILL, Richard VASSAKOS
Excusés : Jean-Claude LLINARES, empêché à la dernière minute pour raisons de santé. Rose MIOCH, qui lui avait donné procuration.
Représentés : Danièle ARNAUD, Gérard BALS, Gérard BONET, Chantal DELPOUS, Bernard DESCHAMPS, Yves MAGER, Renée OLIVE, Pierre PETREMANN, Jean PIANELLI, Danielle ROUVEYRE, Gilbert SUSAGNA, Paul TIRAND, Pierre-Henri ZAIDMAN,


Ordre du Jour : Bilan moral, incluant la publication du Midi Rouge. Bilan financier. Crise du Maitron national Renouvellement du bureau. Questions diverses éventuelles.
1/ Rapport moral du président, RV
Notre activité aura essentiellement consisté dans la publication d’un n° de notre bulletin, le Midi Rouge,au titre de l’année 2022. Restent donc à publier les numéros de décembre 2022 et juin 2023, ; il nous faut donc sortir rapidement un n° double, pour lequel nous avons d’ores et déjà deux articles (Philippe Lacombrade sur les CCI dans la période du Front Populaire, et un autre de Hugo Latapie sur les malfaiteurs et les forces de l’ordre à Béziers pendant la Première Guerre mondiale) et le témoignage d’un responsable des Télécommunications en Algérie, en 1961-62, recueilli par Jean-Claude Llinares et dont l’appareil critique a été établi par RV. Mais même si ces articles (validés par au moins un spécialiste de la période) sont longs (et fort intéressants), il ne suffiront pas pour un numéro double, d’autant qu’il devra être suivi d’un n° à la fin de cette année 2023. Il faut continuer à trouver de nouveaux contributeurs, et que le plus possible d’adhérents proposent articles et notes de lecture.
JCR : dans cette période de crise du Maitron, des biographies prévues pour le site peuvent parfaitement être présentées dans le bulletin, avec la mention « biographie inédite ».
RV est d’accord avec lui sur cette idée : montrer que la base est active et continue à produire.
AB se joint à eux : le cas échéant des textes annexes peuvent également être publiés.
JCR signale par ailleurs que le maire de Montpellier semble vouloir relancer le projet d’un « Musée de l’Algérie » ; mais dans un format peut-être réduit, signale JYB. Ils posent la question, quelque peu inquiétante : que va-t-on couper ? JCR s’interroge également sur le comité scientifique de ce musée, qui ne pourrait se réduire au spécialiste français le plus connu. Les universitaires algériens, et d’abord ceux qui vivent et travaillent en Algérie, peuvent parfaitement avoir des choses à dire.
RV : nous avons également fait publier les Actesdu colloque Réinventer le gauche en L-R, dont une quarantaine d’exemplaires ont été vendus. Il reste à faire une tournée des librairies où un dépôt a été fait. Des échanges intéressants ont eu lieu en janvier 2023 à Perpignan, grâce à une séance, avec exposition de documents d’archives, d’ « Anim’archiv ». Il s’agit de séances hebdomadaires aux Archives Départementales des P.-O. d’octobre à juin, ouvertes gratuitement au public, généralement pour la présentation d’ouvrages historiques par leurs auteurs. Une promotion doit être envisagée dans le Gard, avec l’aide de Didier Lavrut. La journée d‘hommage à Raymond Huard le 23 septembre pourrait le permettre. On devrait également mettre ce livre en valeur dans l’Aude (surtout compte tenu de la communication sur Nelli) et l’Hérault.
JM propose un dépôt chez Clareton à Béziers (avec qui les relations sont compliquées, signale RV) et pourrait contacter l’Institut Tribune Socialiste (associations d’anciens membres du PSU, a priori intéressés par le sujet du livre)
RV signale que le Colloque des Fusillés, qui avait été envisagé a dû être reporté, en raison de la crise du Maitron, comme ailleurs : seul celui de Clermont-Ferrand avait déjà eu lieu.
Autre point :  l’association « Fédération historique de la Région Occitanie » propose à notre association (de même qu’à la régionale de l’APHG, dont RV est également président) d’adhérer (la cotisation s’élève à 30 €)
AB rappelle que les sociétés savantes des Pyrénées-Orientales ont refusé d’adhérer à cette association, issue de la fusion entre la Fédération historique Midi-Pyrénées et la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon. Celle-ci incluait autrefois des associations de l’Ardèche et de la Haute-Loire
JCR : D’autres noms auraient été possibles, mais c’est évidemment pour pouvoir bénéficier de subventions de la Région que ce nom a été, ou s’est, imposé.
Pour l’adhésion à cette fédération : 8 voix. Abstentions : 2. NPPV : 13
Rapport moral adopté à l’unanimité
2/ Rapport financier du trésorier, AB [voir p.j.]
On voit que les dépenses sont incompressibles et minimales. Des subventions deviennent absolument nécessaires. D’autre part, les tarifs du n° et de la cotisation-abonnement  sont restés fixes depuis le passage à l’euro (qui avait simplement entraîné une conversion du montant, jusque-là en francs).
Le passage à 6 € (12 pour un double) et 20 € est adopté à l’unanimité
Par ailleurs, la question est posée, notamment par JCR, du passage au numérique pur et simple. La discussion montre qu’il n’y a pas unanimité sur ce point (pour des raisons techniques ou de fond), mais qu’il devra être envisagé lors de l’AG 2024 (avec éventuellement un maintien d’exemplaires papier pour ceux qui le souhaitent ou n’ont pas d’ordinateur : JCR est persuadé que ce n’est le cas de personne).
Bilan financier adopté à l’unanimité
3/ RV : La crise a éclaté à l’été 2022, avec la démission de Paul Boulland de ses fonctions de directeur du Maitron pour des motifs obscurs. Nous n’en avons d’abord pas pris la mesure. Lors de la journée Maitron de décembre 2022, Emmanuel Bellanger, mandaté par le CNRS et nommé par ce dernier directeur du Maitron, a bloqué le site à de nouvelles contributions (ou des rectifications). Les coordinateurs n’ont plus pu y accéder. Des motifs de droits d’auteur, de notices bâclées ont été invoqués à l’appui de cette décision, sans plus de précision. Claude Pennetier a été mis sur la touche, et deux groupes ou clans se sont opposés : le CNRS (qui veut mettre la main sur le Maitron et l’argent) et ses soutiens, et de l’autre côté, Pennetier et une bonne partie des auteurs qui veulent une gouvernance plus démocratique. Le Bureau de notre association a déjà voté deux motions assez fermes dans ce sens.
AB : La crise date d’avant 2022, et s’est traduite, dans un premier temps, par des discussions entre peu de gens, dont personne dans notre région n’était. La démission de Boulland a été révélatrice, suivie de celle du président du Maitron des Fusillés. On suppose des problèmes de personnes : mais quoi exactement ? Le fait que Pennetier soit retraité et Boulland « actif »  a servi de prétexte.
PC : sidéré par le texte d’E. Bellanger, totalement vide quant à l’analyse du fonctionnement jusqu’ici du Maitron et à ses perspectives. Il y a  de la part du CNRS une volonté bureaucratique aboutissant à la liquidation du fonctionnement du Maitron. Les auteurs ne se sentent pas reconnus en tant que tels.
AB ajoute qu’est apparue une tendance de conciliation. De ce point de vue, Jean-Louis Robert (lui-même retraité du CNRS, et qui a quitté la présidence des Amis) a trouvé un écho chez Pennetier. La balle est donc dans le camp du CNRS. Nous devons soutenir ce qui permettrait de sortir de la crise par le haut, en nous souvenant que le site est la propriété du CNRS, mais pas les auteurs, ni leurs textes.
JCR, directeur de recherche honoraire au CNRS, et qui a été membre élu de son Comité National (cette présentation étant le fait du secrétaire, et non les premiers mots de l’intéressé) rappelle que le fonctionnement du CNRS n’est pas associatif : un ingénieur de recherche comme Pennetier ne peut choisir son successeur. Les décisions sont prises par le CNRS avec une commission  (composée de membres élus, mais aussi nommés), la section 33 en ce qui nous concerne. Quant aux collaborateurs bénévoles, non affectés au CNRS, ils n(‘ont aucun droit de décision. En ce qui concerne le filtre pour faire entrer une contribution dans le Maitron, le CNRS finance la mise en ligne, et, on le sait, « qui paie décide ». Cela étant, le SNCS a des représentants (élus au titre des personnels) dans la commission : JCR en a lui-même été membre à ce titre. Il faudrait savoir ce que ce syndicat en pense, car jusqu’à présent il ne s’est pas manifesté.
Il faut bien comprendre que le CNRS ne bougera pas, car sa direction est nommée, ce qui peut expliquer, au moins en partie, la volonté de normalisation, particulièrement sur un sujet comme les Fusillés. Claude Pennetier, retraité, a continué à diriger le Maitron, et on peut aisément imaginer que quelqu’un, quelque part, est à l’affût, pour que le poste soit pourvu par cette personne, ou celle qu’il souhaite voir nommer.
HC va dans le même sens : quelqu’un a déjà été recruté, mais nous ne savons pas qui.
JYB propose de contacter « officiellement », en tant qu’association, mais aussi par son intermédiaire, la direction du SNCS-FSU pour connaitre l’attitude de la représentation syndicale.
JCR : Il faudrait aussi savoir ce qu’il en est du Sgen-Cfdt et du syndicat autonome.
AB : Parmi les organisations syndicales membres de l’Association (CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU), les deux premières soutiennent le CNRS. Veulent-elles pouvoir choisir quels militants font l’objet de notices, et ce qui en est dit ?
JCR rappelle que les correspondants départementaux de l’IHTP ont été liquidés, et Guerre et Résistance gommés.
HC évoque à ce propos la façon dont Alain Lancelot lui avait lancé « Allez-vous enfin sortir de la Seconde guerre ? », sur le ton peut-être de la plaisanterie, mais sans que personne réagisse
Pour en revenir au Maitron, elle prévoit que le CNRS va stocker les textes puis décider (ou non) de les rendre publics. Allons-nous ou non soutenir Claude Pennetier ? Et les auteurs ?
Pour PC, c’est impératif
AB : C’est le minimum acceptable
PS : La caractéristique du Maitron, c’est la diversité des points de vue sur la passé, qu’il faut préserver.
MR : Le Sgen-CFDT reproche au Maitron de ne faire que des biographies d’opposants !
AB : C’est d’ailleurs faux.
PC évoque le Concours national de la Résistance où le ministre décide des sujets, avec des thèmes comme « École et Résistance », ou «même « Résister à la déportation ». Compte tenu de la confusion des programmes (« totalitarisme » étudié en bloc), on peut y inclure l’URSS. Par ailleurs, le concours, pour les lycées, serait programmé en Terminale, où les élèves peuvent avoir autre chose à faire.
PS : il faut envisager un site alternatif, et, de toute façon, appeler à sortir de la crise en respectant les droits moraux et éditoriaux des auteurs.
MR et JCR insistent : ne surtout pas se démobiliser.
La motion suivante est adoptée à l’unanimité :
            Nous soutenons avec la plus grande fermeté et la plus grande force les textes votés par l’Assemblée Générale des Amis du Maitron le 27 juin 2023. Nous réaffirmons notre demande d’un apaisement de la crise que traverse le Maitron en permettant que tous les acteurs de cette œuvre puissent y trouver leur juste place.
            Les membres de l’Association Maitron Languedoc-Roussillon, et particulièrement les auteurs et les autrices, attachés à la science ouverte et à l’esprit de Jean Maitron, souhaitent un retour à un fonctionnement apaisé dans les plus brefs délais.
4/ Renouvellement du bureau : il est composé de Richard Vassakos, président, André Balent, trésorier, Jean Médan, secrétaire, Hélène Chaubin et Pierre Schill. Adopté à l’unanimité
  

Pour sortir le Maitron de la crise, pour pérenniser et développer ce formidable outil scientifique et mémoriel.
Texte voté par l’Assemblée générale des Amis du Maitron par 58 voix, 4 abstentions

1- Le dictionnaire Maitron est un projet scientifique participatif, fondé par Jean Maitron et développé depuis plusieurs décennies par Claude Pennetier. Son but est de publier les biographies des acteurs et actrices du mouvement ouvrier et social, élaborées par de très nombreux auteurs et autrices, sans lesquels il n'existerait pas.
Pour assurer sa pérennité, il est désormais placé sous la responsabilité scientifique du CNRS qui, à travers Le Centre d'histoire sociale des mondes contemporains, en est l'éditeur à partir d'un site dédié, sur la base des orientations décidées par les instances de pilotage, en lien permanent avec les responsables de corpus et les auteurs-autrices.
2-Le dictionnaire est une œuvre de science participative. Dans l’esprit initié par Jean Maitron, les autrices et auteurs, propriétaires des notices qu’ils. elles ont écrites, doivent être associé.e.s à la réflexion générale sur le contenu du Dictionnaire, sur le fonctionnement et l’organisation du travail éditorial etc. Une représentation démocratique des autrices et auteurs dans le pilotage du Maitron apparaît dès lors très décisive. À tout le moins, une journée annuelle des autrices et auteurs est nécessaire pour discuter notices et organisation et élaborer des avis prenant en compte leur savoir-faire et expertise.
3-Un grave conflit est apparu entre Claude Pennetier, directeur historique du Maitron, et Paul Boulland, codirecteur qui a démissionné. Il ne nous appartient pas de juger des causes de ce conflit. Dans l’intérêt supérieur du Maitron, il nous apparaît que, désormais, aucun des deux ne peut plus être directeur ou codirecteur du Maitron, dans une formule d’ailleurs dépassée où la direction du Maitron serait réduite à une ou deux personnes. Toutefois, l’expérience et le savoir-faire de Claude Pennetier doivent trouver leur place dans la nouvelle organisation du Maitron, mise en place par le CNRS. Une coprésidence du comité scientifique par Claude Pennetier paraît un apport enrichissant et naturel de la réflexion de ce comité.

Projet pour l’avenir du site MaitronVersion 27 juin 2023
Texte adopté à l’Assemblée générale de l’Association des Amis du Maitron du 27 juin 2023
Le Maitron est une œuvre scientifique coopérative dont le but est de rédiger les biographies des acteurs et actrices du mouvement ouvrier et social. Depuis quelques années, pour devenir un outil numérique accessible gratuitement au plus grand nombre, il a créé un site en ligne hébergé par l’Université Paris 1 puis par le CNRS depuis 2018. Le CNRS bénéficie ainsi en décembre 2022 d’un corpus de 220 000 notices, pour la plupart rédigées par des auteurs bénévoles.                                                              
L’activité du site Maitron repose sur les recherches conduites par les autrices et auteurs, coordinateurs de corpus ou d’équipes sans lesquels le Maitron n’existerait pas.
Le CNRS a transmis en avril un « projet de guide général des acteurs de la plateforme Maitron ». Notre « Projet pour l’avenir du Maitron » présenté ici, vise à décrire les relations entre les maitronistes et l’instance qui était hébergeante, le CNRS, et qui devient éditrice du site. Il considère que, autrices et auteurs, coordinateurs, coordinatrice de corpus ou d’équipe sont des personnes responsables, il souhaite donner à chacune et chacun, la part librement consentie qui lui revient. Les maîtres-mots de ce contre-projet sont rigueur, qualité, liberté, souplesse, respect et bienveillance.
Le rôle éminent de Claude Pennetier, « directeur historique du Maitron » est reconnu.
Les corpus et équipes de travail adoptent des formes variables (une période, une organisation ou un courant, un secteur professionnel, ubn mouvement social, un pays, une région ou un département, etc.). Les « maitronistes  » présentent des profils variés qui ne se limitent pas aux chercheurs et chercheuses CNRS et aux universitaires, mais incluent des auteurs issus du monde syndical et associatif.
Les autrices et auteurs proposent des notices biographiques établies sur la base de leurs recherches. Ils peuvent s’inscrire dans le cadre plus vaste d’enquêtes socio-historiques collectives, à l’échelle des corpus et/ou du dictionnaire dans son ensemble. Outre les activités de recherche, de coordination et de valorisation, le travail des corpus ou équipes inclut écriture, relecture, correction, préparation de l’indexation, mise en ligne et validation.
Le réseau des coordinateurs de corpus ou des équipes de travail émane des groupes de « maitronistes ». Les coordinateurs de corpus ou d’équipe animent les recherches entrant dans leur périmètre, révisent les contributions, supervisent l'indexation aussi appelé balisage et assurent la communication avec les auteurs et l'équipe de direction. Ils valident et publient les notices. Ils ont accès aux moyens statistiques proposés par le site interne (requêtes SQL).
L’équipe de direction est l’interlocutrice privilégié des différents corpus et équipes de travail.
Auteurs :
Les autrices et auteurs, issus du monde académique, syndical ou associatif, proposent et rédigent des notices biographiques inédites et/ou la correction de notices déjà publiées, à partir de documents issus de leurs recherches.
Les notices sont rédigées dans le cadre des normes de rédaction du Dictionnaire et leur indexation ou balisage par des mots-clés est préparée.
Coordinateurs de Corpus ou d’Equipe de Travail :
Les coordinateurs de corpus ou d’équipe de travail veillent au respect de la charte éditoriale et contribuent à la coordination du processus de rédaction à l’échelle d’un corpus. Ils accompagnent en particulier la préparation et la mise en ligne des notices proposées par les auteurs. Ils s’assurent de la cohésion du groupe et du respect du code d’éthique ainsi que des équilibres de genre et régionaux internes relatifs aux notices rédigées par les maitronistes, au sein des champs partisans ou syndicaux, voire entre corpus de métiers. Ils assurent la formation continue des contributeurs.
Les coordinateurs de corpus ou d’équipe font partie de l’ensemble des auteurs ; ils ne sont pas nécessairement issus du monde académique mais s’engagent à faire appliquer les normes du travail scientifique, en coordination avec la direction et au sein du réseau.
Ils peuvent modifier tous les statuts d’avancement des travaux énumérés plus haut, Ils sont chargés de la relecture, de la correction et révision des métadonnées, de la validation et de la publication sur le site.
Ils peuvent proposer de nouvelles modalités d’indexation (balises), qui seront transmes à l’équipe de direction.
Équipe de direction :
L’équipe de direction se compose des membres permanents (titulaires et contractuels ou chercheurs associés) du Centre d’histoire sociale des mondes contemporains attachés à la plateforme scientifique Maitron. Aux agents titulaires responsables des enquêtes et outils prosopographiques du CHS (Centre d’histoire sociale) s’ajoutent les personnels recrutés sur des financements de recherche.
La direction est nommée par l’Institut de sciences humaines et sociales du CNRS après avis du directeur du CHS, du comité de rédaction et du comité scientifique et des partenaires. Les membres de l’équipe de direction peuvent modifier tous les statuts d’avancement des travaux énumérés plus haut. Ils peuvent valider les nouvelles modalités d’indexation.
2. Description du circuit de la copie
Le cheminement des notices est divisé en 4 étapes

  1. Projet de notice

Un projet de notice peut apparaître de deux façons :
1) il est identifié parmi les biographies à réaliser dans le cadre d’une enquête collective à l'échelle d'un corpus de travail (dictionnaire thématique, corpus professionnel, équipe locale ou régionale, etc.). Il est annoncé sur le site de travail Maitron (https://maitron.lautre.net/MaMi/modif.php)
2) il émane d'une autrice ou d’un auteur, à partir de ses recherches personnelles. En cas de doute sur la pertinence d’un projet, le maitroniste devra consulter le responsable de corpus ou l’équipe de direction.
  2.  Rédaction et indexation
Les projets de notices commandités ou d’initiative personnelle sont rédigés par les autrices et auteurs selon les normes du dictionnaire. Au terme de cette étape, les autrices et auteurs soumettent leurs contributions à la validation par les responsables de corpus (ou à défaut à l'équipe de direction).
  3. Relecture, correction et révision des métadonnées
Les responsables de corpus assurent le suivi éditorial des textes proposés, en dialogue avec les auteurs et avec l'équipe de direction.
  4. Validation et publication
Au terme du processus éditorial décrit ci-dessus, les notices sont validées par les coordinatrice et coordinateurs de corpus ou d’équipe (ou à défaut par l'équipe de direction).
L’ensemble des notices, préparées et mises en ligne par les auteurs, relues et validées collectivement et/ou avec l’appui des coordinateurs de corpus est publiée par les coordinateurs de corpus ou par l’équipe de direction.
Pour chaque corpus ou équipe, la décision et le rythme de publication relèvent de la responsabilité des groupes d’autrices et d’auteurs, réunis en corpus ou équipe.

Instances de pilotage
Comité de rédaction
Le comité de rédaction comprend, à parité, des membres de l’équipe de direction du Maitron et des chercheuses et chercheurs ou enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs désignés par le CNRS et les représentants des corpus ou équipes, élus parmi ces derniers. Au total, une vingtaine de personnes.
Le comité de rédaction émet des avis sur les projets scientifiques et apporte son expertise sur les axes de développement du site. Il est également convié à se prononcer sur les éventuels projets éditoriaux issus du Maitron, et plus généralement sur toute action visant à faire connaître et valoriser le dictionnaire.
Il est à l’initiative de l’utilisation du fonds Aisenmann.  
Il peut se saisir de tout point du fonctionnement de la plateforme Maitron, dès lors qu’au moins la moitié de ses membres en fait la demande.                                  
Le comité de rédaction se réunit au moins quatre fois par an à l’initiative de l’équipe de direction du Maitron ou à la demande d’au moins la moitié de ses membres. Il est mis en place pour deux ans.
La présidente et le président des Amis du Maitron peut en être membre.
Comité scientifique et des partenaires
Composition :

  1. Le collège des actrices et acteurs sociaux dont les représentantes et représentants sont désignés par les différents actrices et acteurs sociaux dont rend compte le dictionnaire (organisations syndicales, fondations politiques, associations, dont les associations du Maitron) et/ou qui contribuent à l’élaboration, la valorisation et la diffusion du dictionnaire.

  2. Universitaires en activité de préférence.

  3. La Présidente ou le Président de l’Association des amis du Maitron en est membre de droit.

  4. Le comité scientifique et des partenaires émet des avis sur les projets scientifiques et éditoriaux et sur les axes de développement du site. C’est un interlocuteur important du Maitron, d’une part avec les étudiants et d’autre part, avec les historiens appartenant aux associations et aux acteurs sociaux.

  5. Il siège au moins deux fois par an et peut tenir des réunions communes avec le comité de rédaction. Il est mis en place pour deux ans.

Propriété intellectuelle
La philosophie originelle du Maitron autorise quiconque à l’utiliser pour des travaux, des publications, des expositions, notamment dans le cadre de l’Éducation Nationale et l’éducation populaire, dès lors que la source est citée et en mentionnant le nom du ou des autrices et auteurs qui en sont informés.
Le site Maitron dans son entier est régi par la licence : Creative Commons CC BY-NC-SA-4.0
Toute utilisation à des fins commerciales est soumise préalablement à autorisation des autrices et auteurs..
Utilisation des notices existantes ou à venir
Les notices restent la propriété des auteurs ou de leurs ayants-droits. Ils ne réclament aucune rétribution pour l’utilisation de leur travail.
Correction et mise à jour des notices
En proposant leurs textes au dictionnaire Maitron, les autrices et auteurs s'engagent à accepter des corrections mineures dont ils ont été informés : corrections orthographiques, syntaxiques et typographiques, corrections factuelles telles que les mises à jour de l'état civil et autres amendements mineurs. Toute modification substantielle des notices devra être préalablement soumise aux auteurs.
Illustrations et droits sur les images
Le principe est d’utiliser des images libres de droit. Celles-ci sont donc en principe réutilisables, sauf dans le cas d’un projet à visées commerciales. Lorsque la photo n’est pas libre de droit, mention en est faite dans la légende.


Pour éviter le doublonnage du féminin et masculin, autrice-auteur, nous emploierons parfois le beau mot générique « maitroniste » qui est neutre.

 

MOTION DE L'ASSOCIATION MAITRON LANGUEDOC-ROUSSILLON, 4 mai 2023

Nous ne pouvons que constater l’impasse dans laquelle nous sommes plongés depuis décembre 2022. Le site du Maitron n’est plus accessible et il n’est plus possible d’y contribuer pour les rédacteurs. Cette situation créée unilatéralement par le CNRS devait être réglée au terme d’une période de six mois. Il s’avère qu’aucune solution n’a pu être apportée et que les coordonnateurs et rédacteurs du Maitron sont tenus à l’écart de toute décision et discussion à ce sujet.
Il s’agit d’une crise de confiance envers les rédacteurs et envers la direction sortante. Cette façon de faire nous pose moralement problème puisque cela remet en cause notre intégrité et surtout celle de Claude Pennetier, directeur du Maitron depuis tant d’années. Nous tenons ici à lui réaffirmer notre plein soutien car son investissement indéfectible pour le Maitron ne mérite pas le traitement qui lui est réservé actuellement.
Nous ne pouvons demeurer dans cet état de fait et nous appelons à une sortie de crise rapide et démocratique par la réunion d’une assemblée générale extraordinaire des Amis du Maitron. A l’issue de celle-ci une rencontre entre le CNRS et les représentants des Amis du Maitron devra se tenir pour trouver les voies d’une résolution de la crise.

 

 

 

Procès-verbal de l’Assemblée Générale du 27 août 2022 à Vendres (Hérault)
                         


Présents : Mme Rose Blin-Mioch,  Hélène Chaubin, Geneviève Medan,  MM. André Balent, Jean-Yves Barbier, Jean Medan, Richard Vassakos. Représentés : Mme Kareen Bouissière-Boulle, MM. Pierre Chevalier, Jean Costumero, Henri Moizet, Jean-Claude Richard, Miquèl Ruquet, Pierre Schill, Gilbert Susagna. .

Le Président note que si la réunion ne pouvait être différée davantage, sa date présente l’inconvénient de coïncider avec les anniversaires des Libérations en 1944 de nos villes et villages, si bien que certains d’entre nous, conviés aux Commémorations, ont dû se faire représenter. Il en est ainsi par exemple de Jean-Claude Richard, Henri Moizet, Jean Costumero.

Le Président présente l’ordre du jour.

1 – Le Président soumet à l’assemblée le bilan moral  de l’exercice écoulé : Nous notre travail pour le Dictionnaire des Fusillés. André Balent enquête sur les fusillés de plusieurs départements comme l’Aude, l’Ariège, l’Aveyron. Richard Vassakos et Hélène Chaubin ont à achever leur recherche sur les fusillés de l’Hérault.  Nous souhaitons qu’un effort soit fait pour le Gard et la Lozère.
 Le Bulletin semestriel Midi Rouge parait en juin et en décembre. S’il a subi pendant deux ans des retards imputables à la conjoncture nationale, il a cependant été édité et distribué sans discontinuité grâce à la diligence d’André Balent. Le numéro 38 inclut des biographies, des notes dpoursuivonse recherche et des comptes-rendus de lectures : certains de ces textes concernent des événements du XIX° siècle et du début du XX°, depuis la révolution de 1848 jusqu’à la première Guerre mondiale. Le numéro 39 est en préparation. D’autre part, grâce aux éditions de l’Olivier, la publication des Actes de notre Journée d’études de Béziers de mai 2011 est chose faite, sous l’intitulé : « Réinventer la gauche en Languedoc-Roussillon, 1945-1968 » 
 Quant à notre site internet, il est toujours bien tenu grâce à Miquèl Ruquet sous l’adresse suivante :
  http://www;histoire-contemporaine-languedoc-roussillon.fr
Cependant, Miquèl Ruquet qui doit faire face à de lourdes charges familiales, souhaiterait être remplacé. C’est un poste qui exige dévouement et compétence. Nous faisons donc appel à ceux de nos membres qui pourraient et voudraient aider Miquèl ou le remplacer.  Qu’ils nous le fassent savoir.  
   Le Bureau de l’association continue à assurer la gestion des affaires courantes et la préparation des événements au rythme de trois ou quatre rencontres dans l’année.
 
              L’Assemblée approuve le bilan moral à l’unanimité.
 

 

 

2- Le bilan financier  est présenté par André Balent, trésorier.

Il fournit aux membres présents le relevé provisoire des recettes et des dépenses de l’association pour 2021.

I – RECETTES (classe 7) :

 

756 COTISATIONS DES ADHÉRENTS
Cotisations 2021 (47)  [+ 1 réglé en 2022]                                 :                           705 €
Abonnements institutionnels 2021 (1) [+ plusieurs autres]      :                           15 €
Abonnements ordinaires 2021                                                     :                              7 €
VENTES
Ventes de Midi Rouge directes (2a1) :                                                                        63 €
Ventes de Midi Rouge librairie (0)                                             :                               0 €
                        (Pour 2020 & 2021 les relevés dans les librairies doivent être effectués)

7561 Dons :                                                                                                                  4 €

764 Intérêts du compte sur livret : indisponible             

                                                                

TOTAL [incomplet]                                                                       :                    794 €                                                 

                                                                 
TOTAL                                                            794 €
                                      

II – DÉPENSES (classe 6) :

Classe 60 achats

6064 Papeterie                                                                                           11, 70 €

6068 abonnement internet site (1&1)                                                      71, 86 €

Imprimerie (2 numéros)                                                                          954, 78 €

Classe 61 services extérieurs

Assurances                                                                     environ                  110 €

Classe 62 autres services                                   

626 Frais postaux

Poste envois de Midi Rouge aux adhérents et abonnés (2 n°) :                 367, 99€

(inclus des envois complémentaires de n° du Midi Rouge) :                              

625 Autres frais
Remboursement frais de déplacement (Journée d’études) :                       248  €
                                                                                                                                   

 

TOTAL DÉPENSES :                                                                           1764, 33€
                                        

 

 

ACTIF 9-VIII-2022

512 BANQUE (CRCA SUD MÉD.)
Compte chèques :                                                                   331, 12 €
                                                             

 

Compte sur livret :                                                      

                                                         ,
TOTAL :                                                          3176, 76 €                                                                
          ,

 

Ce bilan financier est approuvé à l’unanimité.

 

3 – Renouvellement du Bureau :
 Le poste de secrétaire adjoint est accepté par Monsieur Jean Medan. Le bureau est par ailleurs renouvelé dans son entier par vote à l’unanimité.   Sa composition est donc la suivante : Richard Vassakos président, André Balent trésorier, Pierre Chevalier trésorier adjoint, Hélène Chaubin secrétaire, Jean Medan secrétaire adjoint, Patrick Vazeilles membre.

4- Activités en cours et en projet :

Rose Blin-Mioch nous rappelle  la publication du recueil de ses poésies proposées en Occitan et en Français : Tèrra , par l’aucèu libre, en 2020.
 Le numéro 39 du Midi Rouge est en préparation. 
Le Bureau aura également à finaliser l’organisation logistique de notre site internet, toujours bien géré par Miquèl Ruquet, qui rend régulièrement compte de nos activités. Richard Vassakos, avec le soutien d’Hélène Chaubin mais surtout d’André Balent, gère la page Facebook .

Le colloque qui se tiendra dans les locaux universitaires de Perpignan à la fin de 2023 sera consacré principalement aux étrangers dans la Résistance en Occitanie. Aussi trois axes ont été ainsi définis :
 1 –Prosopographie et sociologie : qui sont ces étrangers ? Hommes/Femmes, motivations.           Les fusillés. 
2 -– Mémoire et Représentations
(Car l’étranger résistant a pu être perçu comme un agent de l’étranger)
3 - Etrangers et Résistance.
 -    Motivation d’un engagement
-     Quelle est la part des Catalans , Espagnols, Allemands, Autrichiens…

Nous sollicitons Jean-Marie Guillon pour l’introduction du thème et la définition du périmètre de l’étude. Nous appelons aux communications. Si vous souhaitez présenter une contribution, veuillez le faire savoir au Bureau de l’Association.

L’ordre du jour étant épuisé, le président clôt la séance à 12 h15.

Un repas a été pris en commun au restaurant « Le Phare » qui nous a accueillis à Valras (Hérault).  

 

      La Secrétaire : Hélène Chaubin.

10h Accueil Présidence de Jean Sagnes, professeur émérite d'histoire contemporaine, Université Perpignan Via Domitia

10h10 Claude Pennetier, chercheur au CNRS, directeur du Maitron.
“Les cheminots dans le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français “Jean Maitron”

10h40 Laurence Bour, Responsable du Centre des archives historiques de la SNCF de Béziers
« Sources archivistiques sur les cheminots du Midi ».

11h10 Philippe Marassé, secrétaire général de la Société archéologique scientifique et littéraire de Béziers, spécialiste des réseaux ferrés héraultais.
“Des cheminots méconnus : le personnel des chemins de fer d'intérêt local de l'Hérault (1872-1968)”

11h40 André Balent, ancien professeur d'histoire au Lycée Jean Lurçat de Perpignan, correspondant du Maitron.
“Les cheminots des Pyrénées-Orientales dans le Maitron"

12h10 Discussion
12h30 pause

Après-Midi Présidence de Claude Pennetier
14h30 Christine Delpous-Darnige, professeur d'histoire au lycée Loubatières d'Agde, doctorante à l'université Montpellier III, correspondante du Maitron
“ Il paraît aussi que tous les employés de gare partiront » Itinéraires de cheminots du Biterrois dans la Grande guerre.”

15h Institut d'histoire sociale CGT 34
“Les cheminots résistants Biterrois”

15h30 Pierre Chevalier, ancien professeur d'histoire et ancien proviseur, correspondant du Maitron
"Les cheminots des Pyrénées-Orientales pendant la
Seconde Guerre mondiale à partir du corpus du Maitron"

Discussion
16h00 Sous réserve. Présentation de la communication d’Hélène Chaubin (absente pour raison de santé) Hélène Chaubin est ancienne professeur d'histoire au Lycée Jean Moulin, correspondante de l'IHTP et du Maitron
« Les sabotages ferroviaires dans l’Hérault durant la Seconde Guerre mondiale. »

16h30 Richard Vassakos, professeur d'histoire au lycée Marc Bloch, chercheur associé au laboratoire CRISES, correspondant du Maitron
« Mémoires cheminotes de la Seconde Guerre mondiale »

 

Procès-verbal de l’ Assemblée  Générale du 11 mai 2019 à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault)
                         
Présents : MM. André Balent, Jean-Yves Barbier, Pierre Chevalier, Jean Costumero, Jean Medan, Henri Moizet, Jean-Claude Richard, Richard Vassakos,  Patrick.Vazeilles..  Représentés : Mme Christine Delpous-Darnige. MM. Andreani Roland, Barba Serge, Bonet Gérard, Bonnaud Pierre, Deschamps Bernard, Huard Raymond, Mabboux Dominique,  Malclès Robert ,  Pech Rémy, Pianelli Jean,  Ruquet Miquèl,  Schill Pierre, Sugier Fabrice, Susagna Gilbert, Tirand Paul.

Avec 9 présents et 16 représentés sur un total de 40 adhérents à jour de leur cotisation, le quorum est atteint.
____________________________________________________________________________________
-   Le président ouvre la séance à 10 h15 en remerciant Jean-Claude Richard, organisateur de notre rencontre à St- Guilhem- le- Désert. Il rend ensuite hommage à notre ami Jacques Blin, décédé le 18 novembre  2018 : membre du Bureau et du Comité de rédaction du Midi Rouge, auteur d’articles, de biographies, il était l’un de nos membres les plus actifs.

   Le Président présente l’ordre du jour.
1 – Le Président soumet à l’assemblée le bilan moral  de l’exercice écoulé :
     Le Bulletin semestriel Midi Rouge parait en juin et en décembre. S’il a subi en 2017-2018 quelques retards, ils sont essentiellement imputables à quelques problèmes aux Presses Universitaires de Perpignan.  Ainsi, des numéros du Bulletin ont été imprimés aux frais de l’Association pendant ces deux années. Ces problèmes sont aujourd’hui en voie de résolution puisque l’Université de Perpignan entend respecter la Convention passée avec notre association. Reste le problème du financement de la publication des Actes de 2013, 2015, 2017.  Dans notre Bulletin, nous continuons à offrir à nos lecteurs des biographies, des comptes-rendus de lectures, des articles de fond. La page de couverture est illustrée depuis le Numéro 31. Le numéro 32 comporte un fort utile index des articles, du numéro 1 au numéro 31, réalisé par Patrick Vazeilles.
  Notre « Journée d’étude » de 2017 consacrée à l’année 1917 en Languedoc-Roussillon s’était tenue à Nîmes. Elle s’était bien déroulée mais avait souffert de la simultanéité d’événements nombreux et attractifs dans la ville. Nous organiserons en novembre ou décembre 2019 une nouvelle Journée dédiée aux Cheminots d’hier et d’aujourd’hui. Six interventions sont prévues. Le président sollicite la médiathèque de Béziers qui dispose d’un amphithéâtre et d’un restaurant.   
   Le Bureau de l’association continue à assurer la gestion des affaires courantes et la préparation des événements au rythme de trois ou quatre rencontres dans l’année.
  La Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon a été dissoute en septembre 2017.
  Le problème de sa succession est posé. Si une nouvelle fédération est créée, quel sera son périmètre ? Quelle sera sa structure ? L’AMLR doit-elle envisager de s’y intégrer ?
  Le Dictionnaire des fusillés : nous continuons à y collaborer par l’étude de nouveaux lieux d’exécution. Les recherches sont en cours.
              L’Assemblée approuve le bilan moral à l’unanimité.
 
2- Le bilan financier  est présenté par André Balent, trésorier. Il fournit aux membres présents le relevé des recettes et des dépenses de l’association. Le solde en trésorerie de l’exercice 2018 est négatif. Il s’élève à 1035,12euros. Comme en 2017, cela ne s’explique pas par la variation des recettes qui tiennent essentiellement aux cotisations, maintenues à 15 euros, mais à deux chapitres de dépenses : celui de l’imprimerie ( 928,4 euros) en raison de la défaillance des PUP, et celui des frais d’obsèques de Jacques Blin :  faire-part et gerbe, pour 641, 24 euros. Il reste que le bilan financier au 31 décembre 2018 est positif grâce à nos comptes bancaires, compte courant et compte sur livret, notre actif s’élevant à 5431, 60€, soit une légère baisse par rapport à l’année précédente où il était égal à 6246,05 €. L’association ne reçoit aucune subvention. Le trésorier envisage de rechercher le parrainage d’un élu susceptible d’appuyer nos demandes.

Le bilan financier est approuvé à l’unanimité.

3 – Renouvellement du Bureau : Madame  Delpous-Darnige a choisi, faute de temps disponible, de démissionner de son poste de secrétaire adjointe. Le bureau est par ailleurs renouvelé dans son entier par vote à l’unanimité.   Sa composition est donc la suivante : Richard Vassakos président, André Balent trésorier, Pierre Chevalier trésorier adjoint, Hélène Chaubin secrétaire, Patrick Vazeilles membre.

4- Projets d’activités :
 Le numéro 33 du Midi Rouge est en préparation. Sa sortie est prévue en juin.
 Notre site internet, toujours bien géré par Miquèl Ruquet, rend régulièrement compte de nos activités. C’est Richard Vassakos, avec le soutien d’Hélène Chaubin mais surtout d’André Balent, qui gère la page Facebook . Elle a un succès certain.  Pierre Chevalier avait souhaité lors de notre précédente Assemblée générale la création d’une zone cryptée accessible seulement à nos adhérents qui pourraient y placer des résultats de recherches, ce qui valoriserait nos échanges.  Nous aurons à en discuter en réunion de bureau pour la mise au point du projet.
 Le Bureau aura également à finaliser l’organisation logistique de la Journée d’étude sur les cheminots. Les archives de la SNCF sont conservées à Béziers. Nous avons pris contact avec la CGT de Béziers qui vient de publier un livre sut les résistants et résistantes membres de la CGT. Nous leur avons proposé une participation à notre Journée d’étude.

L’ordre du jour étant épuisé, le président clôt la séance à 12 h15.

 

Après un repas en commun au restaurant La Taverne de l’Escuelle nous avons pu visiter la Collégiale de Saint-Guilhem et son musée lapidaire sous la conduite d’un guide d’exception, Monsieur Jean-Claude Richard. Qu’il en soit remercié. La Secrétaire : Hélène Chaubin

2

1

Présentation du Dictionnaire des Fusillés à Nîmes

Mardi 5 avril 2016 Ici

Une présentation très détaillée du Dictionnaire des Fusillés: l'article en PDF.

L'Association Maitron.L.R. a signé un accord de partenariat avec le CRHISM (Centre de Recherches Historiques sur les Sociétés Méditerranéennes) de l'université de PerpignanVia Domitia .

http://crhism.wordpress.com

Article du Travailleur Catalan du 8 janvier 2018 sur les numéros 28 et 29 du Midi Rouge en ligne.

 

Un article du mois d'août 2014 sur notre association Ici

 

Jounée d'étude de l'Association Maitron LR Nîmes le 2 décembre 2017

1917 et le Languedoc-Roussillon

 

Matin : présidents : Richard Vassakos, jusqu’à la pause ; André Balent, ensuite

Après-midi : Patrick Vazeilles

 

MATIN :

Fabrice Sugier : « Syndicalisme et mouvements sociaux dans le bassin houiller d’Alès en 1917 »

Jean-Louis Blanchon : « La Basse Cerdagne en 1917 »

Pierre Chevalier : « En Andorre, la révolution guetterait-elle en cette année 1917 ? »

APRÈS-MIDI :

Christine Delpous-Darnige : « ‘‘Il paraît que en Champagne, les régiments ne veulent plus marcher …’’ 1917, entre représentations et expériences, témoignages héraultais »

Miquèl Ruquet : « Les mutineries de 1917 et leur influence sur la désertion et l'insoumission dans les Pyrénées-Orientales » [extension possible à l’Ariège, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées]

Raymond Huard : « La révolution russe vue du Gard ( mars-décembre 1917) »

 

 

 

 

BÉZIERS, médiathèque André Malraux, 7 juin 2017
Présentation du Dictionnaire des fusillés, exécutés et abattus 1940-1944

LES FUSILLÉS, UN REGARD HÉRAULTAIS ET BITTERROIS
La présentation s’est effectuée devant une quarantaine de personnes.
Claude Pennetier a présenté l’ouvrage, sa mise en ligne, l’état du chantier en cours, la méthodologie ;
Richard Vassakos a évoqué le corpus des fusillés de Béziers. Il a présenté aussi la monographie qu’il a rédigée pour le dictionnaire : Cébazan et Béziers (Hérault) : victimes du combat de Fontjun, exécutés au champ de mars de Béziers (6 et 7 juin 1944)
André Balent a poursuivi en présentant deux autres massacres héraultais : Rosis, Hameau de Douch (10 septembre 1943). Il s’agit là du premier combat livré aux troupes d’occupation par un maquis, en l’occurrence le maquis languedocien Bir Hakeim, de l’Armée secrète] ; Villeneuve-lès-Maguelone, Stand de tir de la Madeleine (14 mars -11 juillet 1944). Seize fusillés entre ces deux dates après jugements par le tribunal militaire allemand de Nîmes ou la Cour de justice du secrétariat d’État au maintien de l’ordre [La Milice] de Montpellier.
Hélène Chaubin a aussi deux lieux de combats où périrent des maquisards (AS) dans la dernière phase de la Libération du département. Ils se situent dans le Nord-Ouest de l’Hérault, dans les contreforts méridionaux du Massif Central : Faugères, Col de Peytafi (21 août 1944) ; Colombières-sur-Orb (22 août 1944).

Une discussion a suivi avec le public présent.

Les fotos són de Mònica Balent :

1 Helène Chaubin, Andreu Balent, Claude Pennetier, Richard Vassakos

2 Richard Vassakos

3 Hélène Chaubin

 

 

Présentation du Dictionnaire des Fusillés à Nîmes

Mardi 5 avril 2016, notre ami Raymond Huard avait fait le nécessaire afin de présenter le Dictionnaire des fusillés et des exécutés à Nîmes.
Les Amis de la librairie Diderot  de Nîmes avait organisé cette rencontre avec le soutien de l'Association Maitron Languedoc-Roussillon dont plusieurs des adhérents nîmois étaient présents.

Le débat a été introduit par l'intervention de Raymond Huard qui parla des fusillés du Gard. Il n'oublia pas les guillotinés de la prison de Nîmes (une descedante de l'un d'entre eux Vincent Faïta était présente dans la salle). dont Annie et Claude Pennetier présentèrent le Dictionnaire et l'important chantier portant sur les fusillés et exécutés sommaires. Ils développèrent les problèmes posés par cette recherche et les questions qu'elle suscite. André Balent traita des aspects régionaux au sens large puisqu'il ne négligea pas Midi-Pyrénées dont le sort est désormais lié à celui du Languedoc-Roussillon

Trente -cinq personnes avaient répondu à l'invitation des organisateurs qui avaient donné rendez-vous dans une salle de la périphérie de la ville. Le débat, fructueux, répondit aux attentes de l'auditoire se prolongea autour d'un apéritif.



"À la tribune, de gauche à droite : Raymond Huard, Claude Pennetier, Annie Pennetier. Photographie André Balent"




"Une vue d'une partie de l'assistance. Photographie André Balent"

 

 

 

du PV de l'Assemblée Générale du 12 mars 2016

2 – Bureau : renouvellement.  La secrétaire exprime le vœu d’un élargissement du Bureau.  Serge Escudier accepte de présenter sa candidature. Par un vote à l’unanimité, elle est acceptée, ainsi que le renouvellement du Bureau dans sa composition actuelle. René Lloret, nouvel adhérent, qui est le secrétaire général des « Amis de Jean Jaurès » de Toulouse estime que la candidature d’un adhérent de la région Midi Pyrénées serait prématurée.
3 – Recherches en cours. Jean-Claude Richard intervient sur la question de l’accès aux archives. Les facilités récemment accordées permettent l’étude de dossiers de police ; il en a vu par exemple tout l’intérêt pour la période 1940-1942 à Montpellier. Mais il insiste avec raison sur la nécessité d’utiliser aussi les fonds allemands, de Fribourg ou de Berlin. Il remarque aussi que l’accès à ces archives n’est plus le privilège des historiens Il en ressort des problèmes de déontologie. M. Richard évoque enfin les tribulations des archives du procès de l’intendant de police Marty. Il souhaite une action des archivistes en faveur des chercheurs.
 Recherches du Maitron : Claude Pennetier rappelle qu’il convient de terminer les biographies qui doivent entrer dans le dernier volume de la collection consacrée à la 5ème période. Un grand et nouveau chantier est ouvert : celui des Fusillés.  Il est possible de présenter des notices individuelles ou de procéder  par « lieux d’exécution » avec une liste des victimes, et des liens, quand cela est faisable, avec des notices individuelles. André Balent a déjà beaucoup travaillé selon cette méthode sur 5 départements du Languedoc-Roussillon et  de Midi-Pyrénées. Claude Pennetier intervient pour donner des précisions sur la typologie des victimes et les objectifs de l’équipe parisienne qui pilote cette recherche. Une Association spécifique a été créée  et l’association Maitron-Languedoc-Roussillon y a adhéré. L’objectif est d’aboutir à un dictionnaire et aussi de réaliser une cartographie. Pour chaque département, grâce à un balisage auquel s’attache particulièrement Annie Pennetier, de petits dictionnaires départementaux pourront être tirés à part et proposés localement en même temps que le Dictionnaire.
Après Perpignan, Carcassonne, et Nîmes, une présentation du Dictionnaire est envisagée à Béziers dans un délai aussi proche que possible.
  Enfin, le Bureau propose que la Journée d’études de 2017 qui aura lieu soit à Montpellier soit à Carcassonne, soit consacrée à l’année 1917 dans la région. Dans cette perspective, nous lançons un appel à communications.
4 -  Questions diverses : La rubrique est consacrée essentiellement à la situation créée par la réforme régionale. Faut-il et peut-on étendre les activités Maitron sur le territoire de la nouvelle région ?  Il n’existe pas d’association « Maitron » en Midi-Pyrénées. Rémy Pech a souhaité une présence toulousaine à  notre Assemblée générale et deux personnes ont bien voulu répondre à notre invitation. M. Lloret, secrétaire général des Amis de Jean Jaurès de Toulouse expose les buts et les pratiques de cette grande association. Il ne saurait être question de fusion entre nos deux associations, proches par leurs valeurs, mais clairement distinctes par ailleurs. M. Escudier intervient pour dire la difficulté que va présenter l’adaptation à une région étendue sur 13 départements.  Pour M. Lloret on peut cependant envisager des échanges et, à l’occasion, une mutualisation des moyens. Mais l’objectif du Maitron L.R. reste l’extension à la région entière. Les Amis de Jean Jaurès peuvent nous y aider. M. Richard conseille de procéder par étapes, de réfléchir aux modalités d’une extension qui doit être réalisée dans la concorde. En attendant, Claude Pennetier propose la participation de tous à certaines initiatives, à Paris le 7 décembre au grand auditorium sur un bilan du travail biographique accompli, et à Toulouse, pendant le prochain automne autour des figures de Michelle Perrot et de Rolande Trempé.
Il est décidé de maintenir des contacts et échanges  réguliers entre les chercheurs du nouvel ensemble régional. Richard Vassakos adressera un courrier à tous ceux de Midi-Pyrénées qui figurent déjà parmi les auteurs du Maitron.
L’ordre du jour étant épuisé, le président clôt la réunion à 13 h.

Après un repas pris en commun, certains ont fait, comme cela était proposé, une excursion dans l’île de Ste Lucie

                          La secrétaire :                 Hélène Chaubin.

 

: Richard Vassakos, Béziers, président de l'AMLR, Jean-Claude Richard, Saint-Guilhem-le-Désert

de droite à gauche : Claude Pennetier, Jean-Claude Richard, Richard Vassakos, Monique Balent ; de dos : Hélène Chaubin

Claude Pennetier, directeur du Maitron

 

Présentation aux archives de l'Aude (Carcassonne)du Dictionnaire des fusillés et des exécutés, 1940 -1944, le 10 novembre à 20 h 30. Conférence d'André Balent.

 

L’AMLR AUX ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE L’AUDE (CARCASSONNE, 10 NOVEMBRE 2015)

Le 10 novembre 2015, à 20 heures 30 mn, l’Association Maitron Languedoc-Roussillon(AMLR) était accueillie  aux Archives départementales de l’Aude à Carcassonne.
Sylvie Caucanas présenta le conférencier et l’AMLR et insista sur l’importance historiographique de l’ouvrage que le public allait découvrir.
André Balent fit une conférence devant un public de soixante-dix personnes, venues quelquefois de villages éloignés du département.
Le conférencier présenta d’abord le Maitron, retraçant brièvement son histoire, montrant l’ampleur d’une entreprise vieille de plus d’un demi-siècle. Il expliqua égalment ce en quoi consistait l’action de l’Association Maitron Languedoc-Rroussillon.
Mais l’objet principal de cette conférence était la présentation du Dictionnaire des fusillés et des exécutés, 1940 -1944. André Balent mit en évidence la genèse de cet ouvrage monumental en faisant ressortir le rôle éminent du regretté Jean-Pierre Besse. Il expliqua en quoi, il permettait de renouveler les problématiques de l’histoire de cette forme de répression, tordant définitivement le cou aux mythologies colportées par des mémoires à la fois concurrentes et complices qui empêchèrent de connaître enfin la réalité de l’histoire tragique d’une répression aussi systématique qu’implacable.
Mais André Balent s’efforça surtout de mettre en évidence les spécificités locales, audoises en premier lieu des massacres par fusillades et autres exécutions. Furent développés essentiellement les exemples de Baudrigue (Roullens), de Trassanel et de Rieux-Minervois. Ces exemples audois de massacres de l’année 1944 furent confrontés à ceux d’autres départements voisins, Pyrénées-Orientales, Ariège, Haute-Garonne, Hérault et permit d’esquisser quelques typologies.  
Animé aussi par Hélène Chaubin et Pierre Chevalier, membres du bureau de l’AMLR, par Sylvie Caucanas, directrice des archives départementales de l’Aude et par Jean-Louis Bonnet, historien audois — leurs interventions permirent de développer des thèmes que le conférencier avait esquissés —, un fructueux débat permit à des auditeurs d’apporter des précisions et de poser des questions dont la pertinence permit d’approfondir certains des thèmes abordés.
En résumé, une soirée du plus haut intérêt qui permettra de compléter la documentation disponible avec l’apport de nouveaux témoignages par des membres d’une assistance aussi attentive que concernée par le sujet.
 

fotografies :

el conferenciant Andreu Balent, la dreta Hélène Chaubin (AMLR) i Sylvie Caucanas, directora de l'ADA) ;

Andreu Balent i Sylvie Caucanas ;

intervencions de H. Chaubin i S. Caucanas ;

vista parcial de l'assitència. 

Hi ha, a la segona fila a l'esquerra, Jean-Louis Bonnet, de Carcassona, historiador que va animar, també el debat.

 

Clixés P. Chevalier.

 

                        Association Maitron Languedoc-Roussillon Procès-verbal de l’ Assemblée Générale du 28 février 2015 à  Sète (Hérault)
________________________________________________________________

Présents : MM. Balent André, Blin Jacques, Chevalier Pierre, Huard Raymond, Medan Jean, Richard Jean-Claude,  Ruquet Miquèl,  Vassakos Richard, Vazeilles Patrick, Mme Chaubin Hélène.


Représentés : MM. Andreani, Barba, Bonnaud, Bonet, Deschamps, Mallen,  Saint-Jours, Schill, Sugier, Susagna, Tirand. Mme Duplissy .

La séance est ouverte à 10h15. Le président remercie Jacques Blin qui a organisé notre rendez-vous de Sète, et tous ceux qui participent au rayonnement  de notre association.
1 -Il rappelle l’ordu jour qui débute par le bilan moral.  Notre Bulletin Le Midi rouge présente au rythme de 2 numéros par an  des biographies, des notes de recherche et des compte- rendus de lectures. Le numéro 24, réalisé en décembre 2014, a fait place au souvenir de la première guerre mondiale. Les contenus ont été appréciés. Le cercle des auteurs va s’élargir, en particulier en accueillant des textes signés par des étudiants de l’Université de Perpignan,  élèves de Nicolas Marty. Notre Bulletin est disponible dans les principales bibliothèques et les sites d’archives départementaux qui y sont abonnés. La bibliothèque universitaire de Montpellier III  a été sollicitée. Le site internet remarquablement tenu par Miquèl Ruquet permet l’accès en ligne aux contenus du Bulletin, à des articles de presse, aux publications de nos membres
Le 17 décembre 2014, à Pierres Vives, une demi-journée atttribuée à notre association nous a permis de présenter 3 contributions sur le thème « Jeunesse et Résistance ». André Balent sur Jordí, un jeune catalan dans les réseaux pyrénéens, Jacques Blin sur François Chafes, itinéraire d’un jeune résistant sétois déporté à Mathausen, et Hélène Chaubin sur Les organisations de Jeunesse maréchalistes et la Résistance. L’enregistrement de cette séance sera  placé sur le site de Pierres Vives. Nous apprécions ce partenariat avec les Archives de Pierres Vives et souhaitons le pérenniser.
. Les Actes de la Journée d’étude qui avait été consacrée en 2011 à la Deuxième Gauche  (1945-1968) seront prêts en mars et publiés en 2015. Tout ceci temoigne du dynamisme de notre association.
Le bilan moral est approuvé à l’unanimité.
2 –André Balent présente le bilan financier : le nombre d’adhérents est en progression : 41 en 2014. Pour la région, la répartition est la suivante : 15 dans les Pyrénées Orientales, 11 dans l’Hérault,  3  dans l’Aude, 9  dans Le Gard. Il n’y en a pas en Lozère. Abonnements institutionnels : 11.
  Comptes financiers : le solde des dépenses et recettes  est positif, surtout grâce aux cotisations et il n’y a pas de dettes.  Bilan financier : l’actif au 31 décembre 2014 est  de 5904,03€. Au 1er février 2015 : 6050,83€. Pas de subventions. Il est envisagé de solliciter la Région. Nous bénéficions de la convention avec les Presses Universitaires de Perpignan qui prennent en charge l’impression de  notre Bulletin. Notre association apportera aux PUP en 2015 une contribution de 500 € pour la publication des Actes sur la Nouvelle Gauche.
Le bilan financier est approuvé à l’unanimité.
3 - Renouvellement du Bureau. Pas de candidatures. Le Bureau est reconduit à l’identique pour 2015.Vote à l’unanimité.
 4- Recherches biographiques. André Balent qui a représenté l’Association à la Journée Maitron à Paris pour le  50° anniversaire fait appel aux chercheurs tant pour réaliser rapidement les notices du  Dictionnaire des Fusillés et victimes sommairement exécutées, que pour réaliser les biographies destinées au  prochain volume du Maitron. Pour la lettre S le terme est placé à mi-juillet pour le dictionnaire papier et à septembre pour la mise en ligne.  La biographie de Gérald Suberville devra être complétée. Hélène Chaubin ira consulter le fonds Suberville conservé à Champigny.  J.C. Richard estime que ce fonds devrait être ramené aux Archives de Montpellier. Et il a demandé que les volumes du Maitron soient en libre accès à Pierres Vives.  
5 – Préparation de notre Journée 2015sur Les Mines  et les Mineurs en Languedoc-Roussillon de la fin du 19° au début du 21° siècle. Elle aura lieu à Nîmes aux Archives départementales le 5 décembre 2015.  Monsieur Huard a obtenu l’accord verbal de la Direction. Huit contributions sont prévues. Les deux présidents de séance seront Raymond Huard et Jean Sagnes. 
 6 - Questions diverses  Collaboration : Jean-Claude Richard évoque les difficultés de la recherche en ce domaine, l’infilration du  groupe franc de Montpellier par la Gestapo et par la  police de Marty. Il a déposé aux Archives de Montpellier un dossier sur  Raoul Batany.
L’ordre du jour est épuisé. Le président met fin à la séance à 12h45.
Le déjeuner est pris en commun.             
                                                            P/ le Bureau : Hélène Chaubin.                                       

 

Procès-verbal de l'Assemblée Générale de l'Association Maitron Languedoc-Roussillon Samedi 8 février 2014, à Taurinya (Pyrénées-Orientales).

Séance ouverte à 10h30.

Présents : MM. Balent André, Blin Jacques, Chevalier Pierre, Pennetier Claude, Ruquet Miquèl, Sentis Georges, Schill Pierre, Vassakos Richard, Mme Chaubin Hélène.
Représentés : Mme Maillé-Camo, MM. Andreani, Barba, Bonet, Deschamps, Grau, Gros, Huard, Mager, Malcles, Medan, Richard, Saint-Jours, Tirand, Vazeilles, Zaidman

Ordre du jour :
- Claude Pennetier, directeur du Maitron, ouvre la séance en présentant le bilan de 50 ans de travaux consacrés à l’élaboration de biographies destinées au DBMOS essentiellement pour la 5° période qui va de 1940 à 1968. Le Dictionnaire des Anarchistes est publié ; le dictionnaire des Gaziers et Electriciens est terminé. Le cinquantième anniversaire sera célébré lors de la Journée Maitron à Paris, le 3 décembre 2014. Claude Pennetier souhaite que des délégués de toutes les Associations régionales soient présents à cette occasion. La région Languedoc-Roussillon est constituée de 5 départements inégalement représentés dans le Maitron. La faible représentation de la Lozère fait contraste avec celle des Pyrénées-Orientales environ 80 biographies contre plus de 1000 : André Balent, qui a travaillé aussi sur la troisième et sur la quatrième période est le premier contributeur des Pyrénées-Orientales. Pour l’Hérault qui se situe à peu près à égalité avec les Pyrénées-Orientales, Jean Sagnes a apporté nombre de biographies importantes. L’Aude est moins présente, et on peut souhaiter que le Gard pour lequel Raymond Huard a fait un travail considérable, continue à être étudié, en raison de son importance historique.

L’Association reconnaît que ces différences tiennent évidemment au nombre d’historiens disponibles dans chacun des départements.

- Richard Vassakos, élu vice-président à l’Assemblée générale de Nîmes le 2 février 2013 présente le rapport moral. La publication régulière du Midi Rouge continue, à raison de deux parutions par an. Le CIRDOC de Béziers a reçu la collection du Bulletin et prévoit de s’y abonner. La publication des Actes de la Journée d’études de 2011 est prévue. Elle a été retardée, parce que certains textes n‘ont pas été communiqués dans les délais convenus. En mai 2013, la Journée d’études consacrée à la Résistance et à l’Épuration s’est déroulée à Montpellier dans de très bonnes conditions. Un partenariat régulier avec les Archives départementales à Aigues Vives est proposé.
- André Balent présente le rapport financier. Il fournit les documents comptables. Les comptes sont en équilibre avec un solde positif pour 2013 de 737, 58 euros contre 265,93 euros en 2012. Les réserves sont de 5414, 25 euros. La plus grande partie de ces réserves est versée sur un compte sur livret pour associations afin de rapporter une petite somme chaque année. Les ressources de l’Association proviennent exclusivement des cotisations, des abonnements au Bulletin, des ventes de Midi Rouge, et des Actes de la Journée d’études de Perpignan de 2009. L’assemblée approuve les deux bilans à l’unanimité.
- Le Bureau est renouvelé à l’unanimité : Richard Vassakos est élu président. André Balent, trésorier et Pierre Chevalier trésorier-adjoint, sont réélus, ainsi qu’Hélène Chaubin, secrétaire. Xavier Verdejo ayant démissionné, le Bureau est composé de Jacques Blin, Nicolas Marty, Patrick Vazeilles, réélus.
- Le site internet de l’association est géré par Miquèl Ruquet. Il permet la mise en ligne des contenus du Bulletin ainsi que les avis de publications des travaux régionaux signés par les membres.
- Le Comité de lecture du Midi Rouge est reconduit avec André Balent, Hélène Chaubin, Raymond Huard, Nicolas Marty, Patrick Vazeilles. Olivier Dedieu est remplacé par Jacques Blin.
- Le Bulletin Midi Rouge : le numéro 22 est en diffusion. Le contenu du numéro 23, à paraître en juin 2014, sera établi par le Bureau lors de sa réunion du 8 mars 2014.
- Une Journée d’études sera préparée lors des réunions du Bureau ; elle aura lieu sauf imprévu en 2015 dans le Gard. La proposition de Pierres Vives d’attribuer à l’Association une place régulière dans son Agenda est à l’étude. Elle est approuvée en principe par l’Assemblée générale ; il en est de même pour deux autres offres : une coopération avec la revue Études Héraultaises, et un accord avec l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie parmi lesquels il nous serait possible de trouver de nouveaux contributeurs.

L’ordre du jour étant épuisé, le président met fin à la séance à 13h.

Après le déjeuner pris en commun a eu lieu comme prévu la visite de l’ancien site minier de Salver, proche de Taurinya.

Pour le Bureau, Hélène Chaubin

Journée d’Étude du 30 novembre 2013
Archives départementales de l’Hérault, Pierres Vives, 907 avenue du Professeur Blayac à Montpellier

Résistances, Libération et Epuration en Languedoc-Roussillon, 1940-1944.

Accueil à 9h30
À partir de 10h sous la présidence de Nicolas Marty : Résistances
- Jean-Marie Guillon : Résistance en Languedoc, Résistance en Provence, approche comparée.
- André Balent : Mobilité géographique des résistants : itinéraires de résistants des Pyrénées-Orientales d'après le Maitron.
- Xavier Verdejo : Les FTP audois.
- Hélène Chaubin : Gilbert de Chambrun, de la Résistance en Lozère à l'incorporation au sein de la 1ère Armée.

De 14h à 17h sous la présidence de Jean-Marie Guillon : Libération et Épuration.
- Armand Cosson, L'épuration extra - judiciaire dans le Gard
- Nicolas Marty, L'épuration économi-que dans les Pyrénées-Orientales.
- Richard Vassakos, Libération et épuration à Béziers.
- Jacques Blin, Emotions populaires et Libération à Sète.

COMPTE RENDU DE LA JOURNEE D’ÉTUDE DU 30 NOVEMBRE 2013 (Suite)

Pour la troisième fois, l’Association Maitron a organisé sa journée d’Étude bisannuelle. Après Perpignan en 2009, Béziers en 2011, c’est Montpellier qui a accueilli cette année la rencontre. Le nouveau site “ Pierresvives ”, où siègent les Archives départementales de l’Hérault, en a été le cadre fort agréable bien que difficile à trouver. Le thème abordé a pris quelques temps d’avance sur les commémorations à venir puisqu’on y a parlé de Résistance, de Libération et d’épuration en Languedoc-Roussillon (1940-1944). L’idée de Résistance a occupé la matinée. L’intervention de Jean-Marie Guillon (professeur émérite en histoire contemporaine à l’Université de Provence) a, de façon très claire, présenté une sociologie comparée des Résistances en Provence et dans le Languedoc-Roussillon, en même temps qu’une évolution parallèle, “ France en réduction ” a précisé l’auteur. Rappelant que la Résistance était un processus englobant toutes formes d’opposition à l’occupant et au Régime de Vichy, il a tracé les proximités évidentes comme “ être dans la zone non-occupée ”, et son corollaire de la fin 43, “ être dans la zone occupée ” ou plus géopolitiques comme la prise du pouvoir par le “ Midi Blanc ” (Vichy) au détriment du “ Midi Rouge ”. Il a aussi noté des différences, comme l’existence d’une grande métropole (Marseille) dans l’une des deux régions, et relevé ce qui pourrait être un lien : la frontière des deux régions avec un pays étranger ; mais si l’Italie joue, en Provence, le rôle de l’épouvantail, avec la crainte d’une annexion, l’Espagne, bien que franquiste, semble plutôt être la porte entrouverte vers Londres puis Alger en Languedoc-Roussillon.
La répression devient forte à partir de 1943 et l’arrivée des Allemands. Elle est le fait du Sipo allié en Provence au PPF, à la Milice en Languedoc-Roussillon.
Au départ, ces Résistances regroupent essentiellement des militants politiques (jusqu’à l’automne 1941), puis se développe une cristallisation des Mouvements (Combat par exemple) ; ensuite les Mouvements conquièrent les petites villes ; enfin, il y a ruralisation avec les maquis (Montagne refuge). Le schéma est identique dans les deux régions. Il y a peu d’échanges d’hommes entre Provence et Languedoc-Roussillon.
Enfin, J.-M. Guillon a brossé un tableau des deux partis politiques essentiels de la Résistance dans les deux régions : le Parti communiste et le Parti socialiste. Mais, pour ne pas déflorer l’édition des actes, nous ne développons pas ce point.
Au total, on peut dire que cette introduction à la journée fut particulièrement riche, trop peut-être puisqu’il n’y eut que peu de questions.
Ce fut, alors, au tour d’André Balent (professeur d’histoire retraité) d’intervenir sur la mobilité géographique des Résistants des Pyrénées-Orientales dont il a rédigé la notice pour le Maitron. Sur 150 notices rédigées, il n’a pu dénombrer que 20 “ émigration ” vers des cieux plus cléments (12 communistes et 8 MUR, essentiellement de Libération Sud) et inversement quatre ont quitté leur région pour venir dans les PO. Les raisons des départs sont liés à la Résistance ou légèrement antérieure à la Guerre (pour les communistes surtout). La région d’accueil est Midi-Pyrénées pour la majorité, suivie des autres départements du Languedoc-Roussillon et de la région lyonnaise (comme pour la Provence, où c’est la destination principale). André Balent a, alors, dressé une liste des partants avec quelques indications sur les raisons de leurs départs et leurs choix de point de chute. Ce travail est une illustration de l’intervention précédente.
Hélène Chaubin (professeur d’histoire retraitée) a clos la matinée en présentant l’itinéraire politique et résistant de Gilbert de Chambrun. Bien qu’aristocrate et diplomate, Gilbert de Chambrun lutta aux côtés des milieux populaires contre l’occupant et ses alliés français. La description qu’Hélène Chaubin a faite de son parcours de guerre (drôle de guerre, Dunkerque, retour en France et, après la Résistance, Libération et armée) puis de ses Résistances en Lozère (depuis son aide aux réfugiés et internés étrangers jusqu’aux combats pour la libération du territoire) a mis en lumière un homme attaché à son terroir, proche de ses hommes, n’hésitant jamais à dire et souvent faire ce qu’il pensait juste de faire.
Une courte discussion clôtura la matinée.
L’après-midi a été consacrée à l’épuration au travers de deux exemples : le Gard et Béziers.
Armand Cosson (professeur d’histoire retraité) a parlé de l’épuration extra-judiciaire (6 juin 44-septembre 44). Les premières exécutions ont lieu avant août 44. Les mobiles peuvent être la responsabilité dans l’application des ordres de vichy, la trahison, des ouï-dire, des raisons sociales ou personnelles ou ignorées. Entre le débarquement et la Libération du Gard le phénomène s’accélère. Puis vient, le 24 août, la libération de Nîmes et la présence en ville de nombreux FFI (jusqu’en septembre 44). L’exécution d’otages fusillés en public devant les arènes débute une macabre série. Il s’agit pour le PC d’une réponse aux pendaisons de mars 44. Ces exécutions, pour ne plus être publiques n’en furent pas moins nombreuses : fusillés en représailles ou fusillés au titre d’otages. D’une façon générale, les exécutions faites par les maquisards sont tolérées tandis que les exécutions d’otages font polémique. Des prisons des FFI existent. À compter du 23 septembre, une cour de justice est instaurée, les dernières exécutions furent légales.
La période août-septembre représente 70% des exécutions sur 130 exécutés. Cette justice expéditive est au cœur des débats entre FTP et MLN.
Richard Vassakos (professeur d’histoire) s’est pour sa part attaqué au même phénomène à Béziers. Dès le printemps 44 des violences éclatent (résistants assassinés ou fusillés, bombardement allié). Le 20 août, alors que les Allemands traversent la ville, ils sont harcelés par des FFI ; on dénombre plusieurs morts et blessés. Cependant la prise de l’hôtel de ville se fait sans combat ni opposition. L’épuration débute en septembre, elle se traduit par des tontes de femmes à la prison de Béziers et des arrestations sans exécution. Le 31 août, une cour martiale est créée et quelques miliciens sont exécutés en septembre. La chambre civique condamne 6 personnes à mort. Le 20 décembre les FFI attaquent la prison et exécutent 4 prisonniers, 4 autres attaques de la prison ont lieu entraînant des morts. En février 1945 des FFI, soupçonnés d’être les auteurs d’attaques, sont arrêtés et acquittés. L’opposition entre justice saine et démocratique (sous-préfet) et justice qui doit se faire (population) s’exacerbe. Cependant une grande partie de la population préférerait un retour au calme.
Ces deux passionnantes interventions ont permis de percevoir qu’en définitive les pouvoirs à la libération sont souvent dépassés par la violence de ce que les gens ont vécu.
La dernière intervention de la journée est due à Jacques Blin (retraité de la fonction territoriale). Elle a pour thème “ émotions populaires et libération ” à Sète. La faiblesse de la population qui n’a pas été expulsée de cette ville en zone réservée(3500 habitants à la libération contre 38000 habitants en 1938) et les critères de choix des “ restants ” rend difficile ce travail. Des revendications alimentaires à la manifestation de ménagères de 1942, des actions armées, des actions anonymes ou organisées pour tenter de préparer le redémarrage de la vie rendent compte de ces “ émotions populaires”. Un bombardement allié, le minage du port par les soldats allemands font retomber la joie d’une victoire qui vient. Et puis le retour des évacués entraîne la colère avec son lot d’expulsions ; mais fort heureusement le port peut ouvrir le 20 novembre 1944, signe d’un retour du travail et d’une certaine stabilité. Que d’émotion dans cette intervention !

Cette journée, riche d’interventions de qualité, malgré l’absence motivée et excusée de deux orateurs, m’a semblé bien équilibrée. Même si la communication de Xavier Verdejo sur les FTP Audois aurait pu combler l’absence de la Résistance audois dans cette journée, tout en illustrant la communication de Jean-Marie Guillon. Tandis que celle de Nicolas Marty elle aurait apporté un éclairage totalement absent jusqu’alors sur un autre type d’épuration, avec tous les enjeux qui l’explique. Nous avons cependant manqué de temps pour discuter avec les intervenants. J’ai hâte de lire les actes de cette journée.

Pierre CHEVALIER

Armand Cosson, Jean-Marie Guillon, Richard Vassakos et Jacques Blin (après-midi)

Compte-rendu de l'AG de l'Association le 2 février 2013 :

Procès-verbal de l’Assemblée Générale du 2 février 2013 à Nîmes. Séance ouverte à 10h30.

Présents : MM. Andreani Roland, Balent André, Chevalier Pierre, Dedieu Olivier, Huard Raymond, Malclès Robert, Vazeilles Patrick, Verdejo Xavier, Mme Chaubin Hélène. Représentés : Mme Duplissy Chantal, MM. Blin, Bonet, Grau, Richard, Saint-Jours, Schill, Tirand. Excusé : M. Vassakos.

Ordre du jour :

• Olivier Dedieu, président, présente le bilan moral : il souligne la continuité des activités avec la publication semestrielle du Bulletin Le Midi Rouge, et la tenue régulière, chaque année, d’une Journée d’Études. André Balent présente le bilan financier illustré par les documents comptables. Les comptes de l’Association sont en équilibre grâce aux cotisations, aux ventes du Bulletin et des Actes des Journées d’Études. Les dépenses de 2012 s’élèvent à 686,64 € ; les recettes à 951, 57 €. L’Association dispose des réserves suivantes au 31 décembre 2012 : 522,63 € pour le compte courant ; 4062, 59 € pour le compte sur livret. L’Assemblée approuve à l’unanimité les deux bilans.

• Le siège de l’Association sera maintenu dans l’Hérault, mais transféré de Montpellier à Béziers, au Secrétariat : 32 rue Eugène Jamot, 34500, Béziers.

• Le Bureau est renouvelé. Olivier Dedieu président réélu ; le Bureau, approuvé à l’unanimité par l’Assemblée Générale, attribue à un membre du Bureau, Richard Vassakos, une délégation des pouvoirs du Président aux fins de le remplacer quand celui-ci est empêché. André Balent trésorier est réélu ; un trésorier adjoint : Pierre Chevalier est élu. Hélène Chaubin secrétaire réélue ; Jacques Blin, Nicolas Marty, Patrick Vazeilles, Xavier Verdejo sont membres réélus. Unanimité des votes.

• Le Comité de lecture du Midi Rouge est reconduit : André Balent, Hélène Chaubin, Olivier Dedieu, Rymond Huard, Nicolas Marty, Patrick Vazeilles. • Les Journées d’Études : les contributions à la Journée de 2012 sur « La nouvelle Gauche » doivent parvenir au plus tard le 15 avril 2013 à André Balent pour la publication. La date du samedi 23 novembre 2013 est proposée pour la prochaine journée d’Études qui aura lieu à Montpellier sur les thèmes « Résistances et Libération en Languedoc-Roussillon ». Il y aura quatre interventions dans chaque demi-journée : le matin sera consacré aux Résistances. Les questions retenues sont les suivantes : Olivier Dedieu , « Le Mouvement Combat dans l’arrondissement de Béziers ». André Balent : « Mobilité géographique des résistants ; exemples d’itinéraires dans les Pyrénées-Orientales ». Xavier Verdejo : « Les FTP audois ». Hélène Chaubin : « Gilbert des Chambrun : de la résistance en Lozère à l’amalgame FFI-1ère Armée ». Interventions de l’après-midi : Nicolas Marty : « L’épuration économique dans les Pyrénées-Orientales ». Armand Cosson : « L’épuration extra- judiciaire dans le Gard ». Richard Vassakos : « Libération et épuration à Béziers ». Jacques Blin : « Émotions populaires et Libération à Sète ». • Le Bulletin « Midi Rouge » : la remise des textes pour le numéro 21 doit être faite avant le 15 mai 2013. Ce numéro contiendra des biographies, un compte-rendu de lecture de Raymond Huard sur un Mémoire de Théophile Roussel, parlementaire républicain en Lozère au XIX°siècle ; un autre compte-rendu sera consacré à un numéro spécial des Annales du Midi, le numéro 280 d’octobre-décembre 2012 : « Politique et symbolique de la Restauration à la Révolution nationale. Déclinaisons méridionales ». Articles : de Michel Chevalier, sur Léo Figueres ; d’Hélène Chaubin sur « L’exil politique en Languedoc-Roussillon pendant la Guerre froide » ; de René Merle sur le thème du « Midi Rouge ».

• Il sera fait une demande de subvention pour le financement en 2014 de la publication des Actes de la Journée d’Études de 2013. L’ordre du jour étant épuisé, le président met fin à la Séance à 13h. La visite au Fort Vauban a eu lieu l’après-midi.

Pour le Bureau : Hélène Chaubin.

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